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Patrimoine mondial de l’UNESCO : Et de quatre avec la Cour royal de Tiébélé

S’il y a une nouvelle qui a fait le tour des groupes WhatsApp des Kasséna en fin de semaine passée c’est bien celle qui est venue de New Delhi en Inde.

 

En effet, lors de sa 46e session du Comité du patrimoine mondial, la cour royale de Tiébélé a été reconnue  le 26 juillet 2024 pour figurer dans la short list du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

La Cour royal de Tiébélé porte le nom de la commune rurale Tiébélé dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud. Située à environ 170km de Ouagadougou la Cour royal de Tiébélé est vieille de 500 ans. Elle  est bâtie sur un espace d’environ un hectare et demi. C’est un ensemble d’édifices constitués de 126 cases, d’un lieu de culte et de murs regroupés en un bloc circulaire perché sur une petite colline. Plus de 400 personnes réparties en 54 petites familles y vivent.

 

La chose la plus saisissante dans ce village reste l’architecture qui est d’une originalité inouïe. Et la Cour royal de Tiébélé est la parfaite illustration des habitats traditionnels aux peintures murales exceptionnelles.

 

Une reconnaissance célébrée tant à Ouagadougou que dans la métropole du Nouhouri. Au-delà des Kasséna c’est tout le Burkina qui se réjouit de cette nouvelle. « Cette inscription consacre la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce site. C’est la preuve, une fois de plus, de la richesse de notre patrimoine culturel, de nos valeurs et savoir-faire endogènes sur lesquels nous sommes engagés à bâtir le Burkina de demain, souverain et décomplexé », a écrit le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, sur son compte X.

 

Cette inscription porte à quatre le nombre de sites burkinabè sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO. Les Ruines de Loropeni en 2009, le Complexe W-Arly-Pendjari en 2017 et les Sites de métallurgie ancienne de fer en 2019 furent les premiers reconnus.

 

 

La Rédaction 

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