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Commandement du Palais de l’Assemblée nationale Un policier tue sa copine et se donne la mort

Le Commandement du Palais del’Assemblée nationale s’est réveillé dans la tristesse ce matin en apprenant la mort d’un des siens, la nuit du dimanche 4 février 2018.

 

En effet, le défunt, Pinguewendé Kébré, supposé être de garde durant cette nuit-là, a été retrouvé mort dans les non-lotis vers Ouaga 2000. Il gisait dans une mare de sang, à côté du corps de sa copine, qu’il a tuée un instant plus tôt, selon des témoignages.

Certaines sources indiquent que depuis un certain temps, le défunt ne cachait pas son intention de commettre l’irréparable. « Il disait, chaque fois qu’il avait une déconvenue avec sa copine, qu’il risquait de la tuer et de se donner la mort. On était loin de penser qu’il réaliserait ce scénario », confie un de ses amis.

Ce dernier  explique que dans la soirée du crime, ses collègues avaient, entre-temps, remarqué son absence de son poste de garde. « Ils tentèrent de le joindre sur son portable mais il ne décrochait pas. Quelqu’un a eu l’idée d’aller jeter un coup d’œil au stock d’armes et a remarqué qu’une d’elles manquait. Rapidement, on se mit à le rechercher et c’est ainsi qu’on a réalisé, un peu tard, que Kébré avait commis l’irréparable », a poursuivi la source.

Cet ami, visiblement très affligépar la disparation de son ami et de sa copine, regrette ce qui est arrivé, répétant d’une voix enrouée : « On ne sait vraiment pas ce qui s’est passé hier pour qu’il en arrive à cette extrémité ».

Il reconnaît que « le défunt avait des soucis avec la fille en question et nous lui avions toujours conseillé de mettre fin à cette relation si elle ne lui convenait pas. On ne sait vraiment pas le dernier développement de leur histoire qui l’a conduit à se comporter de la sorte ».

Pinguewendé Kébré est arrivé au Commandement du Palais de l’Assemblée nationale en 2016 et fait partie de l’Unité d’intervention polyvalente de la Police nationale.C’est le deuxième suicide intervenu à la police du Palais de l’Assemblée nationale.

Un de ses commandants s’était déjà donné la mort il y a quelques années dans un mystère resté entier. Dans l’entourage de ses collègues et de ses amis, c’est la consternation.

 

Daouda Tandamba

 

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