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L’énième Epopée des Mossés….

Je n’aurais pas voulu entamer mes élucubrations par des négrostupidités….Hélas !

 

« La Lettre du Continent » a révélé la semaine passée une transaction des plus rocambolesques entre Monsieur Lionel Zinsou, ancien Premier ministre Béninois et un magnat de notre pays : un prêt de 15 milliards de francs dont le  règlement pose problème. D’accord, ce n’est  pas une nouvelle digne de la  rubrique des chiens écrasés, mais il ne faut pas non plus s’en émouvoir comme si le feu du ciel était tombé sur le Gondwana. Et puis, qu’est-ce que vous croyez ? Lorsque Donald Trump a dit Pays de merde il ne voulait pas dire Pays de merde. Il voulait dire Pays de merde. Megd alors !

C’est pas croyable ! 15 milliards ! Quelle  Afrique ! Et comment Monsieur le candidat Zinsou comptait-il rembourser une telle somme ? Et en combien de temps  s’il vous plait ? Ou tout simplement Monsieur prend  et c’est l’Etat qui rembourse ? Gondwana de Gondwana !

Il nous revient que le semblant de pluie qui est tombée ce vendredi nuit sur une bonne partie du pays a fait des dégâts importants sur les infrastructures construites pour le 11 Décembre à Gaoua. Alors que nous sommes très loin de la saison des pluies ? Alors que la réception officielle n’a pas encore eu lieu ? Merdouille de merdouille !

Yé !, tu me demandes si je me suis réconcilié avec Ted ? Mais, nous n’avons jamais  été  brouillés Ted et moi voyons. On ne peut pas se bouiller Ted et moi. Il aime le truc, j’aime le truc. Il aime le machin, j’aime le machin. Comme on se ressemble on s’assemble. Mais j’avoue que parfois je ne comprends rien aux propos de Ted. Un jour, alors que nous passions à côté d’une femme voilée, Ted la lorgna longuement et dit :

- Les femmes qui se voilent croient que c’est le visage le problème. C’est pas le visage, le problème est ailleurs.

Surpris, je lui demandai :

- Comment çà le problème est ailleurs….ailleurs où ?

- Ailleurs où ?...Ailleurs où ? Ailleurs partout. Toi tu ne vois pas ?

Tu sais yé !, je remercie chaque jour le ciel de m’avoir mis dans le Mosstinga au milieu  des Mochichis. Des centaines de milliers de Mochichis. A dix mille lieues des Kurdes de Turquie et des Talibans d’Afghanistan. Chaque jour j’ai ma dose de Mochichitoses qui me font faire hihihi ou hahaha. Ce  que j’adore chez eux, ces Mochichis, ce sont leurs proverbes et adages sans queue ni tête.  C’est ainsi que ça se dit hein ? Ou c’est sans tête ni queue ?

Yé !, je crois que le Grand Maître KAN ZIM est des leurs. Il y a 1 ou 2 mardis tu te rappelles, il a livré cette sentence totalement inintelligible : 5 c’est pas plus que 10. Qu’est-ce à dire ! C’est comme leur Kienkayika et leur Yikakienka. Rien à cirer comme dirait Ted.

Yé !, si je te parle ainsi des Mochichis c’est que je sais que tu n’es pas des leurs. Tu ne peux pas avoir une tête comme la tienne et être des leurs. Retiens donc que  chaque  jour a sa Mossiterie et qu’une Mossiterie peut en cacher  une autre. Mais la  Mossiterie que j’ai entendue l’autre jour sur la radio de Moustapha Laabli, c’est la plus farfelue des Mossiteries et je t’assure que Cheick Anta Diop a dû se retourner dans sa tombe.

Voilà…  Au commencement, tout au commencement en l’An 3000 avant notre ère, les Mochichis habitaient l’Egypte. Une guerre éclata entre eux et les Arabes. Les Arabes fouettèrent et chicotèrent les Mochichis qui durent prendre la fuite pour se refugier au Tchad. Une guerre éclata. Les Toubous du Tchad fouettèrent  et chicotèrent les Mochichis qui prirent leurs jambes à leur cou et se refugièrent au Nigéria. Une guerre éclata. Les Haoussa fouettèrent  et chicotèrent les Mochichis qui se refugièrent au Niger. Une geurre éclata. Les Mochichis  prirent la fuite et se refugièrent à Ziniaré. De Ziniaré ils descendirent à Boussouma. De Boussouma ils firent allégeance aux Samos de Wogdogo qui leur donnèrent asile. Lorsque le premier changement climatique commença à se faire  sentir, les Samos migrèrent au Sourou-Nayala.

Gambaga ? Quel Gambaga ?

Je vous assure, hors élucus, que j’ai suivi cette émission il y a deux semaines sur « La première radio privée d’Afrique ». Et comme pour y faire foi, les animateurs de l’émission affirmèrent tenir leurs sources du Très Vénérable Paul Tinnoaga Ouédraogo. C’est ce que j’appelle la magie de Kosyam. Dès le premier Conseil des ministres du Gouvernement Kaba 3, en apercevant  Monsieur le Ministre Abdoul Karim Sango,  j’ai eu l’impression qu’il a été transfiguré. C’est toujours le faciès de Sango, mais il a un visage de Ministre, le Sango nouveau. Il a la même voix de Sango mais il parle comme un Ministre, le Sango nouveau. Il marche  comme Sango mais il a une démarche  de Ministre, le Sango nouveau. Bref, Monsieur  le Ministre Abdoul Karim Sango a toujours son look d’activiste de première classe mais il a à présent l’allure d’un  Ministre  de la République. Lorsqu’il s’exprime c’est comme s’il disait : n’ayez pas peur…  N’ayez pas peur de Bassolma Bazié…N’ayez pas peur de Smockey… N’ayez pas peur de Prosper Farama… L’Alliance du Parti de la Majorité Présidentielle veille sur vous. »

Vous voulez que je vous dise ? Du Ministre Abdoul Karim Sango je suis partagé entre le désir de lui souhaiter  une longue carrière de Ministre et le désir de lui souhaiter un prompt  retour parmi nous. Des comme Sango, nous en avons perdu un grand nombre. A cause de cette fameuse et sacrée obligation de réserve. Cette règle du «Tu fermes ta gueule ou tu démissionnes», nous en avons  payé les frais. Avec Newton Ahmed Barry… Avec Sy Chérrif… Avec Rémis Dandjinou… Avec Séni Ouédraogo qui vient de prendre la route avec Sango.

Tiens, où est passé Loada ? Tiens, où est passé Albert Tocsin ?

Malgré tout, nous souhaitons le meilleur à Sango. Notre Sango.

Pas de «malentendu» avec qui que ce soit. Pas de coups, encore moins de cris venant de qui que ce soit. Que tout au long de son mandat il n’arrête pas de nous faire voir le visible et l’invisible.

Il  y a un fondateur de parti qui, tout récemment, a connu des déboires. Il a été exclu de son parti, un parti qu’il a fondé  il y a  46 ans  de cela. Un beau matin, ses militants, tous en chœur, lui ont crié : «Allez, ouste ! Trop c’est trop !» On lui a néanmoins concédé le titre de Président d’honneur, un titre qui hélas, ne lui donne pas le pouvoir de désigner  quel militant du parti sera ministre dans un Gouvernement d’union ni quel  militant mérite de jouer  le rôle  de Président  de pacotille.

Exclure un Président-Fondateur… Celui là même qui a mis le parti en place à partir du néant… Ils sont vraiment fous ces Gaulois.

Le nom de ce Président-Fondateur ? Je ne sais pas.   Je sais seulement que son titre c’est Président-Fondateur. Il est devenu un tigre en papier. Comme le fut Donald Trump lorsqu’il s’était plié en quatre pour demander pardon à la Merdosphèrè.

Comment ?  Vous dites Président-Fondateur Propriétaire ? Ça c’est de vous. J’ai pas dit ça.

 

Charles Guibo

Commentaires   

0 #1 Nobga 27-02-2018 01:46
Toégui, tu n'aimes pas qu'on te boxe et tu parles au hasard comme çà! D'accord, un propriétaire de parti va t'empêcher de siroter ce que tu aimes. Je ne parles pas des pagbnaba dèh!
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