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Débat sur les fonds communs : « Pourquoi mon pays est condamné à végéter » (1)

Commentaires   

0 #2 kado 05-04-2018 11:16
Saksida, vous etes vraiment intelligent. Il faut continuer a sensibiliser. Je suis a 100% d'accord avec vous.
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0 #1 Sacksida 04-04-2018 12:55
D’accord, il est tout à fait clair que le Burkina Faso est condamné à végéter dans la pauvreté pendant encore des décennies à cause de la pauvreté et la misère d’esprit de ses fils et filles. D’ailleurs, feu le président Lamizana l’avait si bien relevé que : « Le Burkina Faso souffre plus de la pauvreté d’esprit de ses fils que de la pauvreté matériel ». En outre, quand notre compatriote d’Israël s’insurge en faisant le constat que : « Notre problème au Burkina Faso, est que les intellectuels souffre d’une pauvreté mentale, d’une misère morale d’un sadisme immodéré contre leur propre pays », c’est légitime. En effet, le Burkina Faso est plus riche qu’Israël, le Japon et bien d’autres pays, mais nous avons refusé de bâtir et de développer notre pays comme le préconisait Thomas Sankara: «Le peuple Burkinabé est capable de construire de ses propres mains, les fondements moraux et matériels de son avenir ». Malheusement, nos intellectuels politiciens ou nos hommes politiques à la tête de notre pays se sont plutôt illustrés en opportunistes, égoïstes et égocentriques pressés de s’enrichir et de leur mieux être, ils ont préféré les voies des facilités, des intérêts personnels et de l’inféodation économique et financière externe sans borne de notre trajectoire de développement national. Au lieu de mobiliser le peuple Burkinabé : les paysans, les ouvriers, les travailleurs des villes et des campagnes dans un sursaut patriotique et national dans le travail, la discipline, la conscience professionnelle , et la moralisation publique dans la transparence ils ont préféré durant ces trente dernières années se détruire et s’entretuer à cause des intérêts étrangers à notre peuple. Si nous prenons le cas des syndicalistes du Burkina Faso, il faut dans notre pays pauvre « un syndicalisme participatif ». C'est-à-dire, qui doit contribuer également à la recherche de solutions spécifiques et globaux aux problèmes cruciaux de la Nation. Pour cela, il faut que les dirigeants politiques eux-mêmes et les dirigeants syndicaux acceptent simplement de regarder en face les problèmes nationaux et faire en sorte pour que le Budget national qui appartient aux 18 millions de Burkinabé ne soit monopolisé par les fonctionnaires. Si nous voulons que la justice sociale soit une réalité, les couches sociales les plus nanties doivent faire des sacrifices en commençant par les gouvernants car l’exemple doit venir de la superstructure : Supprimer ou diminution des avantages et les privilèges, supprimer les institutions budgétivores et inutiles, réexaminer et réduire les budgets de l’Assemblée Nationale, suivre conséquemment le recouvrement des arriérés dues à l’état, les chèques impayés du trésor, les malversations sur le foncier urbain et recouvrer les sommes dues, retraits des parcelles détournées et les réattribuer dans la transparence, recouvrer les sommes dues au titre du secteur minier, réattribuer les chantiers publics en souffrance à des entreprises sérieuses et recouvrer les grosses sommes dues à la SONABEL etc. Enfin, c’est seulement dans la mise en œuvre de ces conditions et à ce prix que nous pourrions scolariser tous les enfants du Burkina Faso, construire des universités dignes de ce nom, des hôpitaux crédibles et soigner les malades du peuple dans de bonnes conditions, construire des routes et désenclavés nos provinces, installer des usines de transformations de nos potentialités locales, former des techniciens et des ouvriers à la transformations locales, accélérer la modernisation de notre agriculture, amener nos artisans nationaux dans des manufactures, et lutter contre le chômage endémique, assainir notre environnement et accéder ainsi une certaine émergence économique et sociale. Sinon, toute autre voies ne seraient que du saupoudrage et avec des risques d’une révolte des lésés pour comptes de la nation qui pourrait se transformer en une véritable révolution sociale. Que Dieu aide ma patrie. Salut !
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