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Lutte contre le paludisme: Les politiques se mobilisent avant la fin de l’ultimatum

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée tous les 25 avril, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a adressé un message au personnel de santé et au peuple burkinabè en général. Objectif : réaffirmer son engagement politique et inviter les uns et les autres à conjuguer leurs efforts pour enrayer la malaria d’ici 2030 conformément aux objectifs de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).

 

 

Vous l’avez probablement déjà entendu, on dit de lui qu’il est plus redoutable que le Sida puisqu’il fait beaucoup plus de ravages. Vous l’aurez compris, nous parlons bien du paludisme, cette maladie à transmission vectorielle (transmise à l’homme par un insecte hématophage, c’est-à-dire se nourrissant de sang) qui, selon l’OMS reste un problème majeur de santé publique et de développement. La raison ? Eh bien, si l’on se réfère aux chiffres communiqués par la même structure, on constate une hausse de la morbidité de la malaria en 2016 comparativement à 2015. Ainsi, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre ce fléau, journée célébrée le 25 avril de chaque année, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a indiqué que 194 millions de nouveaux cas et 410 000 décès liés à cette maladie ont été recensés dans la région africaine en 2016. Et si de nombreux pays sont en bonne voie dans l’atteinte des cibles de la Stratégie technique mondiale de lutte contre la malaria 2026-2030, le rythme des progrès a ralenti et la situation s’est même enlisée dans certains cas.

 

« La gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans a permis de faire reculer le fléau »

 

Chaque année cette célébration est une occasion pour les acteurs politiques de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre le fléau. Conscient de cela, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, accompagné des membres du gouvernement, a lancé un message à l’ensemble du peuple burkinabè. Arborant fièrement son pagne confectionné pour la circonstance et sur lequel on pouvait lire le thème de cette Journée, «Prêts à vaincre le paludisme», comme chacun de ses ministres d’ailleurs, le chef de l’Etat s’est attardé sur le cas des enfants qui, selon lui, lui paient le plus lourd tribut. Toutefois, il estime que les efforts consentis par les acteurs de la santé ont permis de faire reculer la maladie  de près de 50%. En cela, il veut bien sûr parler de la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes instaurée par son gouvernement, on s’en souvient, le 2 avril 2016. Convaincu donc que le paludisme peut être vaincu d’ici 2030, il a invité l’ensemble des acteurs de la santé et les Burkinabè à tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.

 

Zalissa Soré

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