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Prévention des catastrophes : Ouagadougou déploie son parapluie

 

Les catastrophes ne préviennent pas et la commune de Ouagadougou a décidé de ne plus attendre pour agir. A cet effet, elle s’est dotée, grâce à l’accompagnement du PNUD et de bien d’autres partenaires, d’un Plan de préparation, de réponse aux catastrophes et de relèvement post catastrophes. Le référentiel a été officiellement remis à la commune le jeudi 3 mai 2018. 

 

 

Inondations et vents violents, attaques terroristes, épidémies et épizooties, incendies et explosions accidentelles sont des catastrophes majeures qui peuvent survenir à un moment ou l’autre dans un pays. Et nul ne peut présager l’ampleur des dégâts que ces catastrophes peuvent occasionner. A ce sujet d’ailleurs, la commune de Ouagadougou peut témoigner, elle qui a subi en 2009 les inondations sans précédent au Faso qui ont sinistré plus de 180 personnes, causé 49 morts et 61 blessés. En plus de ce genre de catastrophe naturelle, le Burkina est devenu la cible d’attaques terroristes perpétrées à souhait par des hommes sans foi ni loi, provoquant tout aussi des morts et des dégâts matériels.

 

Alors comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. La commune de Ouagadougou, «cœur politique et économique» du pays,  a opté de se doter d’un plan de préparation, de réponse aux catastrophes et de relèvement post catastrophes. C’est un document élaboré grâce à l’appui du PNUD, du peuple japonais, du Grand-Duché de Luxembourg et du ministère de la Femme, de la Solidarité et de la Famille à travers le CONASUR. « Cet important outil d’aide à la prise de décisions et à la gestion des catastrophes est un référentiel qui devrait permettre de mieux se préparer, de réduire les risques et de faire face aux catastrophes qui surviendraient dans la commune au cours des années à venir », a indiqué le représentant du PNUD, Dieudonné Kini.

 

Celui-ci, remettant officiellement une centaine dudit document au 1er adjoint au maire de Ouaga, Moussa Belem, a souhaité, entre autres, que la commune se l’approprie, qu’elle organise des exercices de simulation en impliquant tous les acteurs pour mieux en comprendre le contenu afin d’être plus prompte à réagir en cas de catastrophes.  

 

Prêtant une oreille attentive à ses propos, l’adjoint au maire a assuré que sa ville s’attellerait dans les prochains mois, à la mise en œuvre du précieux document qui va de mars 2018 à 2021. Et d’ajouter que, dans le cadre du processus d’appropriation du Plan, instruction sera également donnée aux services techniques municipaux de prendre en compte d’autres catégories de risque, et que les mesures idoines seraient prises pour mobiliser les ressources nécessaires au financement des activités.   

 

En attendant, pour parer aux conséquences de la saison des pluies qui s’annonce déjà, foi du représentant du PNUD, des mesures sont prises dans le plan : il s’agit, principalement, des opérations de curage des caniveaux et de l’interdiction de construire dans les zones inondables. 

 

 

Alima Séogo Koanda

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