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Groupe parlementaire UPC/RD : Bilan après huit mois de dissidence

 

Le jeudi 7 juin 2018 à Ouagadougou, des députés du groupe parlementaire UPC/RD (Union pour le progrès et le changement/Renouveau démocratique) étaient face à la presse. Avec les hommes de médias, il a été question pour ces élus nationaux de présenter le bilan de leurs activités.

 

 

Au groupe parlementaire UPC/RD, les députés estiment de façon lucide que la tempête passée, force est restée à la loi, ils travaillent sereinement aujourd’hui au sein de l’Assemblée nationale (AN) avec tous les attributs dus à leur rang.

 

A propos des activités purement législatives, selon la déclaration liminaire livrée par le député Ladji Coulibaly au nom de ses pairs, elles ont essentiellement porté sur le vote de 27 lois auxquelles le groupe a apporté sa caution après des critiques qui convenaient. Selon lui, les lois qui ont surtout suscité plus de débats sont celles en rapport avec le Conseil supérieur de la communication (CSC), l’orientation sur l’aménagement et le développement durable du territoire, les conventions d’entraide judiciaire et d’extradition entre le Burkina Faso et la France, le Code pénal, le statut du chef de file de l’opposition.

 

Le groupe UPC/RD s’enorgueillit d’avoir pris une part active à des missions parlementaires, des séminaires et ateliers de formation au profit des députés. A inscrire aussi en bonne place à son actif, la tenue de ses premières journées parlementaires les 4, 5, et 6 mars 2018 à Gaoua, la mobilisation de ses membres pour soutenir leurs collègues qui organisaient des activités dans leur base.

 

Le moins qu’on puisse dire est que le groupe parlementaire UPC/RD, à entendre ses représentants, est en train de prendre ses marques dans le paysage politique national. Leurs opinions sur les questions de l’heure semblent, comme ils l’ont signifié eux-mêmes les membres dudit groupe « dénuées de tout calcul politicien et égoïste ». C’est ce qui explique peut-être leur liberté dans les votes en toute responsabilité, comme pour dire avec l’un d’eux, en l’occurrence l’honorable Lona Charles Ouattara, qu’ « ils ne sont pas des députés moutons », mais restent guidés par l’intérêt général. Des propositions, ils en font au cours des débats à l’AN, dans le sens de l’atténuation des problèmes qui assaillent les Burkinabè au quotidien. Leurs propositions de solutions touchent essentiellement les questions sécuritaires, les valeurs républicaines, la citoyenneté et le patriotisme.

 

Quid des relations avec l’UPC originelle ? Pas de rapports formels avec elle, mais cela ne traduit pas une guerre ouverte. Les 20, 21 et 22 juillet 2018, sont prévus les travaux du congrès ordinaire du parti du Lion. Les éléments du groupe parlementaire UPC/RD, jusqu’à preuve du contraire, disent-ils, sont membres de l’UPC. A ce titre, ils attendent leur invitation pour y prendre part, mais bien entendu, si toutes les garanties de sécurité sont réunies pour leur intégrité physique.          

 

 

 

D. Evariste Ouédraogo

 

Dernière modification ledimanche, 10 juin 2018 19:46

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