Laboratoire national de santé publique : 5 jours pour neutraliser des contaminants alimentaires

16 Juil 2018
Écrit par Webmaster Obs
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Une trentaine d’acteurs de laboratoires d’analyses de 21 pays d’Afrique prennent part, du 16 au 20 juillet 2018 au Laboratoire national de santé publique (LNSP) à Ouagadougou, à une formation sur le développement, la validation de méthodes analytiques et la surveillance nationale des contaminants alimentaires. Cette rencontre régionale vise l’optimisation de la détection des contaminants pour une meilleure protection de la santé des populations.

Les contaminants alimentaires, vous connaissez ? Si non, il s’agit de micro-organismes qui normalement ne doivent pas se retrouver dans les aliments : ce sont, entre autres, les mycotoxines, les résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires qui se retrouvent pourtant dans les aliments et menacent ainsi la santé des consommateurs. Eh ! bien, ces nuisibles ont «chaud» ces derniers temps avec les acteurs de laboratoires d’analyses.

Une trentaine d’entre ces analystes, venus de 21 pays d’Afrique, sont en effet réunis à Ouaga du 16 au 20 juillet 2018 à l’occasion d’une formation régionale. L’objectif de cette rencontre, initiée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso, est de permettre aux participants de développer et de valider des méthodes analytiques fiables pour la surveillance nationale des contaminants alimentaires.

Concrètement, les participants vont mettre en place des méthodes de contrôle de la qualité des aliments et démontrer la fiabilité des résultats. En plus, l’activité permettra de renforcer les capacités analytiques des laboratoires des pays participants en général et en particulier du Laboratoire national de santé publique (LNSP) en vue d’optimiser la détection des contaminants pour une meilleure protection de la santé des populations, a relevé le directeur général par intérim du LNSP, Emile Kaboré.

Quatre jours de dur labeur donc. Mais les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour garantir aux uns et aux autres des conditions optimales de travail pour des résultats probants. C’est toute l’attente du Dr Bernadette Sanou, responsable du cours, par ailleurs directrice de la toxicologie, du contrôle de l’environnement et de l’hygiène publique (DTCE/HP) du LNSP dont l’investissement personnel dans la tenue effective de ce cadre d’échanges a été salué.

Conscient de l’impact des contaminants alimentaires sur la santé des populations en Afrique, le représentant de l’AIEA, le Dr Amadou Traoré, a invité les participants à un partage d’expériences pour venir à bout du fléau.

Alima Séogo Koanda