Menu

Désertification : Plus de 320 millions pour mettre à couvert des forêts et terres

 

De janvier 2018 à juin 2022, le projet « restauration des forêts et des paysages et gestion durable des terres au Sahel » est mis en œuvre dans trois communes de la région du Sahel et de l’Est.  Le comité technique de suivi de ce projet financé par le Fonds français pour l’environnement mondial à plus de 320 millions de FCFA s’est réuni le 5 juillet 2018 afin de mieux connaître les tenants et aboutissants de l’initiative.

 

 

 

Le désert continue d’avancer au Burkina Faso, si bien que les terres et paysages forestiers dégradés représentent aujourd’hui 34% du territoire national. Dans l’espoir d’y remédier, des actions pour donner une nouvelle vie au couvert végétal ont été entreprises, dont le projet de « restauration des forêts et des paysages et gestion durable des terres au Sahel », qui vient de voir le jour. Il interviendra dans trois communes, à savoir celles de Bani dans la région du Sahel ainsi que de Koala et de Yamba dans la région de l’Est. Les travaux de la première session du comité technique de suivi du projet, financé à plus de 320 millions de FCFA par le Fonds français pour l’environnement mondial, ont eu lieu le 5 juillet 2018 au ministère de l’Environnement.

 

Le projet, en se consacrant à trois communes, entend mettre les bénéficiaires au-devant dans la mise en œuvre des actions et ce, conformément à l’esprit de la décentralisation. Les populations des zones d’intervention bénéficieront d’un accompagnement technique de la coordination nationale de la Grande Muraille verte, du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales, du Fonds d’équipement des Nations unies, etc. Le projet implique les communes dans sa mise en œuvre. C’est pourquoi les premiers responsables que le sont les maires des localités concernées ont été conviés à la réunion.

 

Cette première session du comité technique de suivi sera essentiellement consacrée à la présentation du projet afin de permettre aux membres de se l’approprier pour être en mesure, ultérieurement, de donner les orientations adéquates à sa mise en œuvre réussie. Pour cela, les participants ont été invités par le SG du ministère de l’Environnement, Sibibou Sina, à porter une grande attention aux présentations du projet mais aussi à participer activement aux échanges futurs.

 

Le projet résulte des efforts de mobilisation de ressources de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Selon l’assistant au programme de la FAO, Savadogo Madi, ce sont les actions de l’organisation qui ont permis aujourd’hui de conclure avec le secrétariat du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) la note d’engagement du projet au profit de deux pays qui sont le Burkina et le Niger pour une période de quatre ans allant de janvier 2018 à juin 2022. Au Burkina Faso,  étaient également présents à la rencontre des partenaires de la FAO venus de Rome, du Sénégal et du Niger, en plus du comité de suivi. Selon Madi Savadogo, dans le montage du projet la FAO a souhaité la mise en place d’un organe qui puisse apprécier l’exécution des activités et donner les orientations idoines pour la réussite du projet au bénéfice des populations. C’est ainsi que le ministère de l’Environnement a mis en place un comité technique de suivi dont la première session, tenue le 5 juillet 2018, marque également le lancement officiel dudit projet au niveau national.

 

Outre ce projet en cours d’exécution, la FAO a aussi travaillé dans le cadre de l’initiative la Grande Muraille verte pour le Sahara et le Sahel à mobiliser les ressources auprès de ses partenaires pour appuyer les projets et programmes de gestion des ressources forestières et de gestion durable des terres dans notre pays.

 

 

Hadepté Da

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut