Présidentielle 2020 : Gilbert, cornac de l’ADF-RDA

C’est une investiture que l’ADF-RDA a voulu à la dimension de ses ambitions. Sortir du cadre feutré de la maison de la Culture qui a abrité les travaux du congrès pour le plateau de Yéguéré, encore plus vaste, pour l’investiture du candidat était pour  Maître Gilbert Ouédraogo et les siens une démonstration de leur capacité de mobilisation.

Outre les militants venus des 45 provinces du Burkina, l’ADF-RDA, pour ce congrès a reçu le soutien de nombreux partis amis venus de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Sénégal, de la Guinée, du Mali, du Niger et de l’Afrique du Sud. Des invités qui  ont été également au rendez-vous du plateau de Yéguéré pour les derniers actes de ce 16^e congrès du parti de l’éléphant.

Une cérémonie de clôture qui est intervenue après les travaux intenses du congrès et qui avait pour point culminant l’investiture du candidat du parti pour la présidentielle de 2020. Naturellement, c’est Maître Gilbert Ouédraogo, à qui les congressistes avaient renouvelé quelques heures plus tôt leur confiance  en le désignant au terme de leurs travaux président de l’ADF-RDA avec mandat d’agir au nom du parti en tout temps et en tout lieu, selon la motion de résolution lue au cours de cette cérémonie d’investiture qui a été désigné.

A la tête d’un bureau exécutif national issu de ce congrès et fort d’une soixantaine de membres, Maître Gilbert, qui est aujourd’hui présenté comme le leader incontesté du parti, aura pour mission première de conduire avec succès les destinées de sa formation politique à la présidentielle de 2020. Un défi que le parti de l’éléphant entend se donner les moyens de relever et aussi d’apporter les changements qualitatifs qui s’imposent désormais aux Burkinabè.

Et le thème de ce 16^e congrès, à savoir «repenser collectivement les pratiques politiques en vue d’une transformation profonde de la société burkinabè» en dit long sur la nouvelle vision du parti dans un Burkina postinsurrection. Pour Maître Gilbert Ouédraogo, les choses sérieuses commencent désormais avec ce flambeau qu’il a reçu des mains de l’émir de Dori.

L’occasion alors pour le candidat du parti de l’Eléphant de remercier ses militants pour la confiance renouvelée. Il les a par conséquent invités à faire preuve de mobilisation pour, dit-il, une victoire éclatante de l’ADF/RDA à la présidentielle de 2020. Cette cérémonie d’investiture marque ainsi le couronnement de 48 heures d’intenses activités d’un parti, qui entend se faire une place sur l’échiquier politique national. Ce congrès qualifié de celui de la renaissance et du renouveau, constitue sans nul doute un nouveau départ pour le parti de l’éléphant.

                                                        Jonas Apollinaire Kaboré