Elections de novembre 2020 : «Pingre-kuni» engagée pour un scrutin apaisé
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La cérémonie de récompenses des Pingre-kuni a mis en lumière des personnalités, des personnes morales qui se sont distinguées dans leurs actions en faveur de la paix et de la cohésion sociale. Au total 10 prix ont été décernés au cours d’une soirée, le 24 octobre 2020, au palais de la Culture Jean Pierre Guingané.
Selon le promoteur de l’activité, l’artiste musicien Bamos Théo, les Pingre-kuni exhortent tous les responsables politiques, les autorités administratives, traditionnelles, religieuses, militaires, paramilitaires, les leaders d’opinion et tous les acteurs ayant une parcelle d’influence sociale à rejoindre son combat et à relayer son appel pour des élections sans troubles, dans la cohésion et la paix. C’est donc l’ensemble des différentes composantes de la société citées plus haut qui ont été représentées à cette nuit du mérite. Le thème choisi pour la 7e édition des Pingre-kuni était «Réussir des élections apaisées et promouvoir la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de crise sanitaire».
5 prix d’honneur ont été décernés à des institutions comme la SOTRACO, les Engagements nationaux, la CNDH, le centre de formation professionnelle séduction, au professeur Léon Yépri, à l’école normale supérieure de Koudougou et à l’université d’Abidjan. Dans la catégorie des prix officiels, des groupes sur les réseaux sociaux, des personnes morales et des personnalités ont été honorés. Il s’agit de l’association ATAD, du groupe Facebook de donateurs bénévoles, de Planète d’amour et de Ouaga-Abidjan-Fraternité. L’artiste musicien Dez Altino et le gouverneur du Centre-Nord, Casimir Séguéda, ont aussi reçu des «Trophées de la paix ».
Pour l’un des lauréats, l’administrateur principal du groupe Planète d’amour, Ismaël Ignace Sawadogo, c’est un honneur et une joie pour lui de recevoir cette distinction qui prouve que les actions de son équipe ont un impact. « Cela nous pousse à faire mieux. Nous allons multiplier les dons. Nous avons déjà rendu visite, entre autres, aux pensionnaires du centre d’accueil des enfants en détresse de Loumbila et aux déplacés internes de Boussouma affectés par la menace terroriste, à qui nous avons apporté ce que nous avions pu réunir », a-t-il expliqué.
Selon ses géniteurs, Planète d’amour est un groupe de bénévoles qui est né sur Facebook au Burkina Faso. «Il a deux ans d’existence et aide par des collectes de dons entre membres. L’initiative est née sur Facebook mais va au-delà du virtuel, avec plus de 4 000 membres présents dans 15 pays. On essaie de cultiver l’amour et la cohésion sociale», a ajouté l’un des membres du groupe.
W. Harold Alex Kaboré
Encadré
Extrait de l’appel des Pingre-kuni pour des élections apaisées et la cohésion sociale
(lu par l’administrateur du CITO, Martin Zongo)
Concitoyens et concitoyennes du Burkina Faso, chers pères, chères mères, chers frères et chers sœurs burkinabè,
La 7e édition des Pingre-kuni se tient cette année dans un contexte particulier, notamment celui des élections du 22 novembre 2020.
Les élections constituent un moment fort de la vie d’une nation. Autant elles sont attendues parce que expression de la souveraineté du peuple, autant elles sont redoutées à cause des dérapages, tensions et conflits qu’elles peuvent provoquer si la passion prend le pas sur la raison.
Les Pingre-kuni, depuis leur avènement, ont toujours eu pour objectif la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble harmonieux. C’est pourquoi en ces moments où notre pays s’apprête à entrer dans une zone de turbulence, nous élevons un peu plus de voix pour appeler chaque citoyen à un comportement patriotique et responsable.
Il est facile de diviser. Mais il est difficile de réunir. Il est facile de détruire, mais difficile de construire. Il est facile d’allumer le feu de brousse, mais difficile de l’éteindre.
Chers concitoyens et concitoyennes, gardons toujours en tête qu’après la santé, c’est la paix qui est le trésor le plus précieux pour l’individu et pour la nation.
Le Burkina Faso est ce que nous avons de plus cher en commun. Les hommes passent. Les campagnes électorales passent. Les pouvoirs passent. Mais le Burkina reste et demeure. Alors ne le déchirons pas. Ne le blessons pas. Ne le brûlons pas.
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