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La Marche pour la patrie : «Les gens sont prêts à sacrifier leur avenir et celui de leurs enfants» (Toussaint Ouédraogo du bureau exécutif de LMP)

 

Présente au Noumbiel et sur la liste nationale pour les élections législatives de novembre dernier, La Marche pour la Patrie (LMP) est sortie bredouille, se classant 25e sur 27 prétendants. Cependant, au cours d’une conférence de presse animée le samedi 05 décembre 2020 à son siège à Koudougou, Toussaint Ouédraogo du Bureau exécutif national tire des motifs de satisfaction de la première expérience politique de leur jeune parti.

 

 

 

 

Outre Toussaint Ouédraogo, principal animateur de la causette avec les journalistes, on notait la présence de deux candidats, Salamata Kanazoé et Richard Kiemdé, et d’une délégation de La Marche pour la Patrie (LMP) de Dédougou, conduite par Abdoul Kader Traoré. Dans sa déclaration liminaire, Toussaint Ouédraogo a rappelé que leur parti a été créé en février 2019 avec en son sein beaucoup de jeunes. Des jeunes qu’ils n’ont pas hésité à positionner sur leur liste du Noubiel et sur la liste nationale pour, selon lui, traduire leur ambition de mieux les responsabiliser. Du reste, à leur niveau, le maître-mot est ‘’Une génération responsable et engagée pour un Faso meilleur’’. « Notre première victoire, c’est d’avoir eu nos deux listes validées par la CENI. Notre deuxième victoire, c’est d’avoir tenu tête aux grands partis’’, se réjouit Toussaint Ouédraogo. Sur ce deuxième point, il a dénoncé l’utilisation outrancière de l’argent, l’achat des consciences afin d’influencer le choix des électeurs et l’utilisation des jeunes comme des objets électoraux. Sur l’utilisation massive de l’argent et la corruption électorale, Toussaint Ouédraogo, appelant à l’éveil des consciences, regrette que les gens soient prêts  à sacrifier leur avenir et celui de leurs enfants pour un petit billet de banque.

 

Sur les aspects positifs, les conférenciers ont fait une mention au Conseil supérieur de la communication (CSC), qui aurait permis un libre accès aux médias. Ils ont aussi relevé le caractère apaisé du processus électoral.

 

Sur les problèmes organisationnels constatés lors du scrutin, au niveau du parti LMP, rigueur n’en est pas tenue à la CENI, Toussaint Ouédraogo estimant qu’aucune œuvre humaine n’est jamais parfaite. Concernant l’élection du président du Faso, il a indiqué que leur parti n’a pas donné de consignes de vote.

 

 

Cyrille Zoma

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