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Recrudescence cas covid 19 : Pas de mesures fortes pour le moment

 

Face à l’augmentation rapide du nombre de cas confirmés de malades du coronavirus, le coordonnateur sectoriel Santé de la riposte au covid 19, le Dr Brice Bicaba, a animé un point de presse au service d’information du gouvernement le lundi 21 décembre 2020. A cette rencontre, il a relevé que les facteurs climatiques, le non respect des mesures barrières et la porosité des frontières du pays pourraient être à l’origine de la flambée des infectées au Burkina. En tant que coconférencier, Larba Sawadogo, représentant du secrétariat exécutif du comité national de gestion de la pandémie du coronavirus, a expliqué qu’étant donné que le point de saturation n’est pas atteint, il ne sied pas d’envisager les mesures autrefois adoptées telles la quarantaine.

 

 

A l’annonce d’un point de presse sur l’évolution de la pandémie de covid 19 dans notre pays surtout en ces temps où la tendance est à l’augmentation du nombre des personnes infectées et à une expansion des zones touchées, les hommes de médias ne pouvaient s’empêcher de penser à une déclaration sur de possibles mesures fortes que le gouvernement aurait adoptées. La réalité fut autre. Co-animateur du point de presse du jour, LarbaSawadogo, représentant du secrétariat exécutif du Comité national de gestion de la pandémie de coronavirus, a expliqué que, sur la base des données reçues des comités sectoriels en l’occurrence celui de la santé, nous n’avons pas encore atteint le point de saturation. De ce fait, dira-t-il, « nous pensons qu’à cet instant il ne sied pas d’envisager ces mesures autrefois adoptées ». En effet, si au début de la pandémie, il y a eu des mesures contraignantes telles que la fermeture des écoles, l’instauration du couvre-feu, la quarantaine, elles ne sont pas pour autant sans conséquences à l’en croire. Mieux, selon lui, ces décisions ont eu des conséquences négatives sur le plan économique tout comme sur celui social... Partant de là, « nous connaissons les connaissances qui peuvent en résulter », a ajouté M. Sawadogo. C’est pourquoi, dira le représentant, « nous pensons plutôt qu’il y a lieu de sensibiliser davantage la population à la nécessité de respecter les mesures barrières, le port du cache-nez, le lavage des mains… Et dans la même veine, il a exhorté les uns et les autres à être plus responsables en protégeant leur vie et celles des autres.

 

Faisant le pont de l’évolution de la situation, Brice Bicaba, coordonnateur sectoriel Santé de la riposte au covid 19,fait état à la date du 20 décembre 2020 de 141 nouveaux cas confirmés dont un importé, le reste étant issu de transmissions communautaires réparties entre Ouagadougou, Bobo, Boromo, Fada, Koudougou, Bogandé, Dédougou, Nouna, Solenzo, Kaya et Zabré avec 1104 échantillons analysés. Le nombre de guérisons est de 99, portant le total des guérisons à 3758 à ce jour. Aucun décès n’a été enregistré à son avis. Selon lui, l’évolution hebdomadaire des cas montre que nous avons eu plusieurs pics : le premier pic se situe entre le 6 et le 12 avril dernier, un autre pic correspondant à l’apparition de nouveaux foyers à Sya, et actuellement le pic de décembre est enregistré. Et d’ajouter que le pic actuel est plus élevé que les autres. Si des rumeurs sur une quelconque rupture des stocks de tests circulent, le coordonnateur se veut rassurant : il n’y a pas de rupture, et présentement, nous sommes à 15212 tests en ce moi de décembre. Pour lui, les hypothèses qui pourraient expliquer l’augmentation du nombre de contaminations seraient les facteurs climatiques liés à l’harmattan qui souffle, le non- respect des mesures barrières et la porosité des frontières. Interrogé sur la question de savoir si une personne qui a déjà été infectée pouvait de nouveau contracter la maladie, il a affirmé que ce cas a même été rencontré dans notre pays.

 

 

 

Roukiétou Soma

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