Les Humeurs de Barry : Comme s’il n’y avait pas une vie après les fêtes…
- Écrit par Webmaster Obs
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Sidéré, le suis-je chaque année, devant cette fébrilité des Ouagalais la veille de Noël et du nouvel an. Y a quoi même ! Y a-t-il péril en la demeure ? Pourquoi débauche d’énergie puérile quand il s’agit de bombance ? Il paraît que ça un nom : les dionysiaques, en référence à Dionysos, dieu du vin, des fêtes, de l’extase et du délire.
Pour préparer cette orgie dionysiaque donc, ça crapahute dans tous les sens, ça fait des sauts de crapaud en toute incivilité dans la circulation, et après ça se retrouve les quatre fers en l’air, et ça voudra imputer les dommage subis aux génies qui séviraient en fin d’année pour prendre leur part de sacrifice.
C’est à croire qu’il n’y a pas une vie après les fêtes. Surtout que par ces temps qui courent, l’ambiance ne devrait pas être à ça, insécurité nationale et inflation galopante obligent. Pour apporter de l’eau à mon moulin, je vous invite à lire ce post d’un internaute à qui je dois une fière chandelle, tant il est instructif :
« Salaire qui sera viré le 22 là, il y a :
1. Fête de Noël dedans.
2. Fête de nouvel an dedans.
3. Facture Sonabel de décembre dedans.
4. Facture de l’Onea dedans.
5. Nouveaux habits de toute la famille dedans.
6. Nouvelles coiffures de toute la famille dedans.
7. La popote du mois de janvier dedans.
8. Carburant du mois de janvier dedans.
9. Les événements sociaux dedans.
10. L’argent de la belle-famille dedans.
11. L’argent de la dernière tranche de scolarité dedans.
C’est juste un rappel.
Bonne reprise et bonne semaine à tous. »
Alors mesdames et messieurs, un peu de tenue, s’il vous plaît. Sinon, après les fêtes, gare à celui qui viendrait à vouloir m’emprunter dix-mille pour soigner sa janviose, ce coriace virus des temps froids.
Issa K. Barry
