Menu
Commentons l"évènement

Commentons l"évènement (163)

Présidentielle béninoise de 2026 : Souffrez donc qu’on vous Talon… ne jusquaaan !

Vraiment, le président Talon me fait rire… jaune quand il proclame ceci : "Une énième fois, je vous le redis : non, je ne serai pas candidat.  Cette question m'agace. J'ai moi-même renforcé la Constitution pour stipuler que nul ne pourra exercer plus de deux mandats dans sa vie".

En savoir plus...

Difficultés films burkinabè à décrocher l’Etalon d’or : « Ce n'est pas un problème de créativité mais de ressources financières »

C’est dans le théâtre qu’Augusta Palenfo s’est faite connaître du grand public  après une formation à l’école de théâtre burkinabè entre 96-97. Cette expérience lui a permis de se produire à l’international avec les compagnies « Marbayassa » et « Les Merveilles du Burkina ». Mais avec la comédienne, il n’est pas question de se donner de limites. Dès lors, elle se lance dans le cinéma et décroche son premier rôle en tant qu’actrice dans la série Sita de Missa Hiébié. A partir de là, elle enchaine les films les uns après les autres, remporte des prix. Mais sur les plateaux de tournage, Augusta a une idée derrière la tête : être réalisatrice. C’est ainsi qu’elle observe les moindres faits et gestes de baobabs du domaine qu’elle a la chance de côtoyer. C’est le cas d’Idrissa Ouédraogo, Missa Hébié, Issa Traoré de Brahima. Son rêve devient une réalité en 2017 lorsqu’elle signe son premier long métrage qui a été sélectionné au FESPACO.  Pour la 29e édition de ce rendez-vous du cinéma africain, Augusta est présente avec Waongo. A quelques jours du clap d’ouverture du FESPACO 2025, le mercredi 19 février, nous avons rencontré cette dame aux multiples casquettes à Kilô Accademi, où elle gère la communication. Avec la mère de 4 enfants, son parcours,  sa vie de familles, le cinéma n’ont pas été un tabou. A propos du dernier point, pour elle, si les films burkinabè peinent à décrocher le graal au FESPACO depuis des années, cela est du à un problème financier.  

 

En savoir plus...

Elections législatives au Tchad : Victoire sans surprise du parti présidentiel

 

Près de 2 semaines après les élections couplées, législatives et municipales, au Tchad, l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a enfin rendu publics les résultats samedi dernier. Sans surprise, le parti des Deby, fils après le père, le Mouvement patriotique du salut (MPS), en est le grand vainqueur.

 

 

 

Une victoire sans péril quoique l’attaque d’un commando contre le palais présidentiel, le 8 janvier 2025, soit venue rappeler à tous qu’une rébellion ou un putsch n’est jamais loin de déstabiliser le Tchad. Il en a été ainsi depuis François Tombalbaye et Mahamat Deby Itno est bien placé pour le savoir.

 

Qu’importe ! Avec les résultats de ce scrutin législatif, c’est le point final à la transition ouverte après l’assassinat de Deby père et l’avènement de Deby fils au pouvoir en avril 2012, qui est acté. Le Tchad a désormais les attributs d’un Etat républicain avec des institutions démocratiquement mises en place à la suite d’un ‘’dialogue national inclusif, et souverain’’, ayant conduit à un référendum constitutionnel, une élection présidentielle, des législatives et des municipales.

 

La boucle est donc bouclée pour la fin de la transition et pour un Tchad voguant désormais vers le large d’une démocratie pluraliste. Et honni soit qui mal y pense que c’est une succession dynastique qui a été légalisée au forceps, avec de nombreuses pertes en vie humaine et des prisonniers d’opinion à la pelle ! Reste, à savoir si une telle fin de la transition tchadienne satisfait les partisans de la démocratie et de la bonne gouvernance qui poussent les pays africains à la roue pour qu’ils n’inventent plus la roue en matière de gouvernance.

 

En tout cas, le président Mahamat Deby Itno, cornaquant l’armée et le MPS, a désormais tous les leviers du pouvoir d’Etat entre ses mains. Avec un Parlement dominé aux 2/3 des députés, un exécutif dont les ministres sont tous dévots, tout comme les prochains conseils communaux, il a les coudées franches pour implémenter les réformes dont il s’est prévalu durant la campagne présidentielle. Il est donc attendu au pied du mur pour un Tchad plus solidaire, moins clivant sur des clichés communautaires, voir tribaux qui ont fait le lit des rébellions à répétition. Il a 5 ans pour démentir qu’il a d’autres mérites pour être maréchal et président du Tchad, que d’être né Deby Itno.

 

C’est tout le bien qu’on souhaite à ce pays stratégiquement névralgique au cœur d’une Afrique subsaharienne dont les peuples s’éveillent sur les impératifs de souveraineté assumée, de stabilité institutionnelle, de développement socio-économique dans la paix et une nouvelle dynamique de coopération régionale et internationale.

 

Rendez-vous donc à la fin du premier quinquennat pour un premier bilan. Il instruira si Succès Masra, l’opposant le plus en vue actuellement au Tchad et son parti, Les Transformateurs, sont dans le dur ou le vert. C’est connu, ils ont boycotté ces éclectisons législatives et communales, arguant que les dés du jeu démocratique étaient pipés.

 

On peut comprendre les appréhensions du parti Les Transformateurs et des autres partis qui se sont abstenus de participer aux scrutins du 29 décembre. Mais peut-on gagner une élection sans y avoir participé ? C’est en participant qu’on détecte mieux les imperfections du processus et qu’on est plus à même de proposer des corrections. Se plaindre en se mettant hors-jeu ouvre un boulevard pour le triomphe de l’adversaire. C’est lui donner des verges pour nous flageller, surtout quand on a été Premier ministre comme Succès Masra. De fait, les partisans de Mahamat Deby ont beau jeu de l’accuser de cracher dans la soupe par dépit, après son échec à la présidentielle. Par ailleurs, ils mettent en avant la diversité de partis qui ont participé à ces législatives, avec à la clé au moins 1 élu pour au moins 30 d’entre eux. Au demeurant, le parti arrivé en 2e position derrière le MPS obtiendrait 10 députés.

 

 Cela crédibilise un tant soit peu la nette victoire du parti présidentiel. Les apparences d’une élection démocratique sont donc sauves.

 

La rédaction

 

 

 

En savoir plus...

Appel à manifester de l’opposition guinéenne : Que nous réserve ce premier lundi de l’année ?

 

Elle l’avait promis, elle veut passer aux actes ! La coalition de l’opposition guinéenne baptisée les Forces vives de Guinée (FVG) a non seulement réaffirmé ne plus reconnaître les autorités gouvernementales en place, mais aussi elle appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Conakry ce 6 janvier.

En savoir plus...

Législatives au Sénégal : Audace présidentielle contre témérité oppositionnelle

 

Les votes aux élections législatives anticipées au Sénégal se sont déroulés hier dans un calme plat. Une ambiance qui a contrasté avec le climat délétère qui a marqué la campagne électorale et fait craindre le retour des vieux démons.

 

En effet, la campagne a été jalonnée d’actes de violence perlée qui ont entraîné la destruction de QG de campagne, des blessures par couteaux, 81 interpellations, des appels à la vengeance mais aussi au calme.

 

Il faut croire que ce sont ces voix modérées qui ont été entendues et qui valent aux Sénégalais d’avoir voté dans la sérénité. Pourvu que cela perdure à l’annonce des résultats dont les premières tendances sont attendues ce 18 novembre, tandis que le décompte final devrait être annoncé dans une semaine.

 

Entre l’audace présidentielle d’un Diomaye Faye qui a dissous la précédente Assemblée nationale, et la témérité oppositionnelle de Macky Sall, qui veut prendre sa revange dans ce scrutin anticipé aux allures d’un second tour de la présidentielle de mars dernier, qui triomphera ? De fait, la volonté du président Faye de se donner tous les moyens institutionnels d’une réforme audacieuse de l’Etat sénégalais, jure avec les soubresauts de survie politique d’anciens caciques du système, téméraires et revanchards, comme Macky Sall depuis son exil marocain.

 

Sans devancer l’iguane dans l’eau, plus d’un observateur de l’échiquier politique sénégalais estime que des 41 listes en compétition, celles de la coalition PASTEF du duo Diomaye Faye /Ousmane Sonko ont de bonnes chances de l’emporter, continuant ainsi de surfer sur la popularité réelle de ces jeunes loups aux idées révolutionnaires qui, en moins de 3 ans, se sont fait adoptés par la majorité des Sénégalais.

 

 Par ailleurs, leurs opposants, durant la campagne électorale ont montré qu’ils n’étaient d’accord que sur la dénonciation de la politique du président actuel et de son Premier ministre. Pour le reste, leur égo de vouloir être calife à la place du calife y compris contre leurs alliés d’hier et d’aujourd’hui reste vivace. On en voudrait pour preuve, l’existence de 3 coalitions des partis de l’opposition. L’ancien président Macky Sall, pour ces législatives, dirige la coalition Takku Wallu Sénégal ; il a été impossible de s’entendre avec son ancien dauphin et ancien Premier ministre qui a créé une autre coalition, le Jamm ak Njarin ; l’ancien maire de Dakar, par ailleurs ancien Premier ministre, cornaque le regroupement Samn sa Kaddu. Et l’on oublie le regroupement que pilote l’actuel maire de Dakar, Barthélémy Diaz.

 

Cette multiplication de coalitions dans l’opposition, synonyme d’éparpillement des voix de leurs électeurs, renforce les analyses qui subodorent que la coalition au pouvoir pourrait facilement remporter les 83 sièges sur 165 dont elle a besoin pour être majoritaire au parlement. L’audace présidentielle de la dissolution de l’Assemblée nationale pour des législatives anticipées pourrait donc réduire à sa plus simple expression la témérité de ses opposants qui se sont illustrés dans des tirs de barrage groupés contre les réformes que veut mettre en œuvre le nouveau pouvoir. Elles portent notamment sur la création d’un poste de vice-président, la justice ou la suppression d’institutions jugées budgétivores.

 

Fin de suspense sous huitaine avec l’annonce des résultats définitifs. Notons que 1100 observateurs des organisations de la société civile sénégalaise et 90 autres de la CEDEAO ont été déployés pour attester du bon déroulement de ce scrutin aux grands en jeux pour le Sénégal.

 

La rédaction

 

 

 

En savoir plus...

Présidentielle américaine: Et c’est parti pour 4 nouvelles années de «Trumperies» !

On pensait qu’après la défaite d’Hillary Clinton face à Donald Trump en 2016, les Américains essaieraient cette fois-ci une femme. C’est encore raté. Donald Trump n’aura fait même qu’une bouchée de Kamala Harris alors que les instituts de sondage annonçaient un scrutin serré où les candidats républicains et démocrates se tenaient dans un mouchoir de poche. Il n’en fut rien. Les fameux «swing states» comme la Caroline du Nord, la Georgie et le Pennsylvanie,  qui décident généralement du sort de la présidentielle, ont tous basculé très rapidement pour Trump, mettant fin à tout suspense. Le milliardaire new-yorkais s’est même permis de remporter le suffrage populaire, chose qu’il n’avait pu réaliser lors de sa première élection. Et cerise sur le gâteau pour son camp, les Républicains reprennent le contrôle du sénat. c’est une véritable vague rouge qui a déferlé sur les Etats-Unis d’Amerique, partout l’Eléphant a barri et l’Ane a mordu la poussière. ( Ces animaux sont les symboles respectifs des deux partis).

Cette défaite des Démocrates est avant tout celle des sondeurs qui, une fois de plus, n’ont rien vu venir dans leur labyrinthe de chiffres  alors qu’ils disaient avoir tiré les leçons du scrutin de 2016 et avoir corrigé leurs méthodes en intégrant de nouveaux paramètres. Le vote caché pro-Trump semble être la clé de leur insuccès. C’est  la preuve qu’une enquête d’opinion demeure une jauge imparfaite malgré le caractère scientifique qu’on veut lui donner.

Retour gagnant donc pour l’ancien animateur de la télé-réalité The apprentice, touché mais jamais coulé.  Après Grover Cleveland à la fin du XIXe siècle, mister Trump sera le deuxième président a avoir récupéré son fauteuil quatre ans après en avoir été éjecté, ou du moins «viré» pour reprendre son expression fétiche quand il était le roi de la télé.

Avec la majorité des grands électeurs dans son escarcelle (il en avait 277 hier contre 224 pour son adversaire au moment où nous mettions sous presse et alors  qu’il restait encore quelques Etats qui n’avaient pas encore livré leur verdict), il ne reste plus qu’à Donald Trump quelques formalités pour reprendre son fauteuil dans le Bureau ovale, sauf si la justice le rattrapait entre-temps. Le champion du Grand old party est sur le coup de plusieurs  procédures judiciaires, notamment pour l’affaire Stormy Daniels, du nom de cette star du porno dont Donald Trump aurait voulu acheté le silence et pour ses tentatives d’inverser les résultats de la présidentielle perdue face à Joe Biden. La plupart de ces procédures ont été gelées  le temps de l’élection présidentielle et avec ce résultats beaucoup d’experts estiment que nombre de ces dossiers sales seront enterrés et avec les honneurs de la République.

La première étape après les votes  le 5 novembre 2024 est la certification des résultats par chaque Etat. Le 17 décembre prochain, les 538 grands électeurs vont se réunir pour  voter  le vainqueur qui sera celui qui récoltera au moins 270 voix. Le 6 janvier 2025, le Congrès devra ensuite se réunir  en session conjointe pour compter les votes du collège électoral. Ironie du sort, c’est le vice-président (en tant que président du sénat), en occurrence donc Kamala Harris qui doit présider cette séance qui va donner l’onction parlementaire à l’élection de son adversaire. Autant dire prononcer sa propre oraison funèbre électorale.

Ce sera finalement le 20 janvier que Donald Trump prêtera serment pour entrer officiellement dans ses fonctions comme 47e président du pays de l’Oncle Sam. Son colistier James David Vance deviendra à 40 ans l’un des plus jeunes vice-président de l’histoire de l’Amérique.

La candidate démocrate a-t-elle payé son entrée tardive  en campagne puisqu’elle a dû remplacer au pied levé  Jo Biden dont l’âge, les trous de mémoire et les bourdes avaient fini par devenir des boulets pour ses soutiens, sans oublier son bilan économique peu reluisant qui a, dans une certaine mesure, plombé la campagne de sa vice-présidente ? A moins que le fait d’être non seulement femme mais noire  (elle est née d’un père Jamaïcain et d’une mère indienne) n’ait constitué un obstacle rédhibitoire pour l’ancienne procureure.

Quoi qu’il en soit, cette campagne et cette élection aura révélé une Amérique fracturée sur de nombreuses questions de société comme l’avortement, l’immigration, les soins de santé et les questions économiques. Car c’est avant tout ces sujets domestiques qui déterminent le choix de l’électorat plus que les grandes questions internationales qui sont presque absentes du débat.  Tout au plus, les rivalités avec la Chine, le conflit israélo-palestinien, l’OTAN et la guerre en Ukraine ont-ils constitué les principaux thèmes internationaux de cette campagne.

Sur l’Ukraine, Trump a promis de faire taire les armes en 24h sans qu’on ne sache trop comment il va s’y prendre  avec son «ami» Poutine et à quel prix pour l’Ukraine.

L’OTAN? La doctrine trumpienne est que chaque Etat doit casquer pour sa propre défense et que l’Amérique cesse de cracher au bassinet.

Quant à l’interminable guerre fratricide entre Israéliens et Palestiniens, avec la dernière résurgence depuis plus d’une année maintenant, une chose est sûre, Benyamin Netenyahou qui est l’un des premiers dirigeants à avoir félicité Donald Trump peut compter sur son soutien indéfectible. Ce retour triomphal à Washington constitue presque un chèque en blanc pour l’époux de Melania pour faire tout et certains le craignent, n’importe quoi.

Et l’Afrique dans tout ça ? Comme toujours, elle a été royalement ignorée tout au long de ces mois de campagne et on ne voit pas trop ce qui pourrait changer avec le retour du bientôt octogénaire aux cheveux peroxydés. Tout au plus pourrait-on s’attendre à une remise en cause de programmes tels le Compact ou  la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) qui abolit depuis 2000 les droits d’importation aux USA de produits fabriqués dans un certain nombre de pays d’Afrique subsaharienne et qui expire normalement en 2025 .

Pour le reste, le Berceau de l’humanité demeure un ramassis de «pays de merdes» dont Donald Trump parlait lors de son premier passage à la Maison-Blanche.

Autant dire que l’Afrique et le monde sont encore partis pour quatre ans de «Trumperies» dont on se demande dans quel état elles vont laisser l’Amerique.

Au moins avec cette victoire sans bavure, la paix sociale est sauve puisqu’en cas de défaite de leur gourou, il y avait des risques que les «trumpistes» se fassent entendre (encore) violemment. Qui plus est, avec Trump à la tête de la première puissance économique mondiale,  on sait déjà à qui on a affaire et à quoi s’attendre : comme un éléphant  dans un magasin de porcelaine, ça va faire des dégâts!

 

Hugues Richard Sama

 

En savoir plus...

Bonne gouvernance en Afrique : Les mauvaises notes de la Fondation MO

C’est un rapport qui est attendu depuis maintenant 18 ans, comme le sont d’autres du genre à l’image du rapport sur la liberté de la presse dans le monde, le rapport du développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le rapport mondiale de Human Rights Watch sur les pratiques et tendances en matière de droits humains.

En savoir plus...

Campagne législatives et Sénégalais du Liban : Un rapatriement politiquement opportun

 

L’armée israélienne n’arrête pas de pilonner les refuges, les caches d’armes et les tunnels présumés appartenir au Hamas et au Hezbollah à Gaza ainsi qu’au Liban. Des attaques avec leur lot d’énormes dégâts collatéraux sur les populations civiles. Mais le peuple palestinien et ses soutiens ne s’en laissent pas conter, même si la réalité du terrain ne laisse l’ombre d’aucun doute.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS