Il a fait partie, entre 1966 et 1970, des vingt-cinq membres de la Commission de la fiscalité mise en place par le ministre des Finances d’alors, le célèbre intendant militaire Tiémoko Marc Garango ; commission dont les travaux ont abouti à la création de ce qui a été baptisé Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), une parade qui avait été trouvée pour pallier le faible taux de recouvrement de l’impôt qui, jusqu’à cette date, se faisait par la procédure de la déclaration annuelle et personnelle des revenus des travailleurs. Bien qu’étant à la retraite depuis 28 années, tonton Pascal Bonkoungou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ancien administrateur des services financiers, n’a rien perdu de ses réflexes dans son domaine de prédilection et surtout aucun document de son passage dans l’administration financière ; lui qui s’est constitué un bureau d’archives à son domicile de Kamsaoghin à Ouagadougou. C’est d’ailleurs à l’issue d’une brève visite en ces lieux, considérés comme sa mémoire dans la fonction publique nationale et sous-régionale, qu’il nous a reçus, le 4 février 2020, pour parler de cet impôt qui fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers temps. Le Code général des impôts 2018, bien en exergue dans ses documents réunis pour la circonstance, Pascal Bonkoungou a déclaré que l’application de l’IUTS aux primes et indemnités des travailleurs du public n’est que justice même s’il relève une mauvaise communication sur cette affaire.