Menu
Politique

Politique (792)

Manifestations contre un convoi militaire français : Et ce qui ne devait pas arriver, arriva !

 

C’est un samedi matin sanglant qu’ont vécu les habitants de Téra, une petite commune dans l’ouest nigérien, le 27 novembre dernier. 3 morts, 18 blessés dont 4 graves, et des camions civils endommagés, c’est le triste bilan des heurts survenus entre manifestants, gendarmes nigériens et soldats français chargés de sécuriser un convoi de la force Barkhane à destination de Gao au Mali.

En savoir plus...

Situation nationale : Monsieur le président, c’est maintenant ou jamais !

 

Si on voulait encore se convaincre que l’heure est grave, il suffirait de voir le rythme inhabituel auquel se suivent les déclarations présidentielles. Après le drame d’Inata, où le 14 novembre 2021 49 pandores et 4 civils, sous réserve d’un bilan définitif,  ont péri dans l’attaque du détachement de gendarmerie de ce patelin, Roch Marc Christian Kaboré a en effet pris la parole deux fois en l’espace d’une semaine.

En savoir plus...

Situation nationale: Nous en sommes donc là !

Quelle semaine folle que celle qui vient de s’écouler ! Le détachement de gendarmerie d’ Inata dans le Soum attaqué aux aurores le 14 novembre 2021 qui a fait au dernier décompte 53 morts (49 pandores et 4 civils) ; des manifestations de colère qui ont aussitôt éclaté dans certaines villes du Burkina, notamment Ouagadougou et, pour conclure, un convoi militaire français qui a quitté Abidjan pour le Niger, empêché par les populations, particulièrement celles de Kaya,  de poursuivre son trajet.

En savoir plus...

Réconciliation nationale : De Ziniaré à Gatineau

 

Le week-end écoulé, le Burkina Faso a vibré au rythme de la réconciliation nationale. A l’occasion de la conférence inaugurale du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, le ministre de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, était le 13 novembre 2021 à Ziniaré, ville qui abritera les festivités. Le pardon entre les filles et fils du pays étant cette année au cœur de la célébration, le ministre d’Etat a fait un clin d’œil à Blaise Compaoré, ancien président en exil en Côte d’Ivoire, qui a contribué au développement de la patrie. Le même jour dans la soirée, le président de Le Faso autrement, Ablassé Ouédraogo, au détour d’un séjour au Canada, a eu près de quatre heures d’échanges à Gatineau (une ville canadienne située dans la province du Québec) avec le premier ministre sous la Transition, Yacouba Isaac Zida, aujourd’hui président d’honneur de l’UNIR/MPS.  

En savoir plus...

Ennuis judiciaires des opposants sénégalais: L’argument trop facile de la cabale politique

Important dispositif policier, entrée du Palais de justice filtrée et tirs de gaz lacrymogène dans certains quartiers. La journée de ce mercredi 10 novembre 2021 était particulièrement surchauffée à Dakar.

A l’origine de cette nouvelle poussée de fièvre sociopolitique, l’audience concernant Barthélémy Dias à la Cour d’appel pour une sombre affaire de meurtre. L’affaire remonte au  22 décembre 2011 où le maire de Mermoz-Sacré-Cœur a été assailli dans son bureau  par des «nervis armés» du Parti démocratique sénégalais (PDS), alors au pouvoir.  Celui qui à l’époque s’opposait à un troisième mandat d’Abdoulaye Wade  sort de son blouson deux armes à feu et une fusillade éclate. Un jeune lutteur du nom de Ndiaga Diouf y perdra la vie. Barthélémy Dias sera jugé et condamné en 2017 à deux ans de prison dont six mois ferme pour «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et détention illégale d’arme sans autorisation». Un verdict pour lequel il a fait appel.

Aujourd’hui candidat de la coalition d’opposition «Yewwi Askan Wi» à la mairie de Dakar, il continue de crier à la cabale politique et voit dans cette audience un «complot» dans la perspective des élections locales du 23 janvier 2022.

Il avait donc appelé ses partisans à la résistance. Appel reçu 5/5 au-delà de sa chapelle politique puisque, dans une sorte de solidarité de bagnards, l’ex-maire de la capitale Khalifa Sall (1) et Ousmane Sonko du PASTEF (2) se sont joints au chœur de désapprobations qui est monté dans les rues de Dakar. Une situation qui a conduit au report de l’audience à problème pour la  bonne et simple raison que l’incriminé Dias, invoquant des «embouteillages» dont on ne sait s’ils étaient réels ou créés de toute pièce, n’était pas présent. Sursis à comparution donc, l’audience ayant été finalement reportée au 1er  décembre prochain.

Pas sûr cependant que la tension baisse d’ici là. Cela, d’autant plus que, dans l’après-midi, Barthélemy Dias et son compagnon d’infortune judiciaire Ousmane Sonko ont été brièvement interpellés avant d’être libérés.

Il faut dire que les relations entre Macky Sall et ses opposants sont particulièrement conflictuelles depuis quelque temps, certains accusant le président d’instrumentaliser la justice pour exclure du jeu politique des challengers sérieux.

Il faut reconnaître que c’est un peu gênant que tour à tour Karim Wade, Khalifa Sall, Barthélémy Dias et Ousmane Sonko aient tous, comme par hasard, des soucis judiciaires, au moment même où on suspecte Macky Sall de vouloir faire sauter le verrou limitatif du nombre de mandats présidentiels pour briguer un troisième bail.

On peut donc penser que comme tout homme politique qui se respecte le premier magistrat sénégalais use de moyens déloyaux pour servir sa cause. De là à dire que ses contempteurs soient totalement innocents de ce dont on les accable, il y a un pas qu’il faut se garder de franchir. Sans doute que, par leurs actes, ils ont prêté le flanc, pour ne pas dire autre chose. Et ils gagneraient à se battre, surtout sur le terrain judiciaire, au lieu de déplacer systématiquement le problème.

Quoi qu’on dise, la justice sénégalaise est créditée d’une certaine indépendance pour suivre aveuglément les desiderata des hommes politiques, soient-ils présidents de la République.

On peut de ce fait s’inquiéter de ce que  des responsables qui aspirent  à présider un jour aux destinées de leurs compatriotes recourent systématiquement à la rue pour faire pression sur la justice. Comme s’ils n’étaient pas des justiciables comme les autres.

 

Hugues Richard Sama

 

(1): Il a été condamné en 2018 pour plusieurs délits dont «escroquerie sur les deniers publics» et «faux et usage de faux dans les documents administratifs»

(2) : Placé sous contrôle judiciaire, il est notamment poursuivi pour des faits présumés de viol et de menaces de mort sur l’employée d’un salon de massage

En savoir plus...

Marche contre la présence de l’armée française au Burkina

 

La marche-meeting contre la présence de l’armée française au Burkina Faso, n’a pas eu lieu. Prévue pour la matinée du samedi 30 octobre 2021, par une structure qui a voulu garder l’anonymat, la marche qui devait partir du rond-point du CNTS (Centre national de transfusion sanguine) au mémorial Thomas Sankara, n’avait pas reçu l’autorisation des autorités compétentes et a été dispersée à coup de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre.  

En savoir plus...

Kémi Seba : Sortir de la dynamique mortifère au Sahel

Kémi Seba, polémiste, panafricaniste, activiste anticolonialiste et essayiste franco-béninois, en route pour Bobo-Dioulasso où il est prévu une marche le samedi 30 octobre 2021, a organisé une conférence de presse le jeudi 28 octobre 2021 à Ouagadougou. Au cours de la rencontre, il a donné sa lecture de l’actualité en Afrique et dans le monde.

En savoir plus...

Assemblée nationale : Le gouvernement répond aux populations du Grand Ouest

 

L'Assemblée nationale avait promis de se faire l'écho des préoccupations  que les populations du Grand Ouest ont soulevées lors des premières journées de redevablité tenues du 1er au 4 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Le 26 octobre, elle a tenu parole à travers des questions orales avec ou sans débats adressées à trois ministres. Ce sont : Harouna Kaboré du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, Eric Bougouma  des Infrastructures et Stanislas Ouaro de l'Education.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS