Adoptée en janvier 2007, la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, dont le Burkina est signataire, vise, entre autres, à «enraciner dans le continent une culture d’alternance politique fondée sur la tenue régulière d’élections transparentes, libres et justes, conduites par des organes électoraux nationaux, indépendants, compétents et impartiaux». Dans le cadre du projet Mobilisation de l’appui de la société civile pour la mise en œuvre de l’architecture de gouvernance africaine, L’Observateur Paalga, à J-80 à la date du 3 septembre, a fait un tour complet des préparatifs des élections couplées du 22 novembre 2020, analysés sous l’aune de ladite charte, qui fixe des principes comme «la participation effective des citoyens aux processus démocratique», «le pluralisme politique», «le respect de l’ordre constitutionnel» et «l’accès équitable aux médias».