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Regard sur l'actualité

Regard sur l'actualité (659)

Comparution de Gilbert Diendéré : Que nous révèlera la « boîte noire ? »

 

La Boîte noire va-t-elle parler ? C’est la question que tout le monde se posait dès le 11 octobre dernier, date de  l’ouverture à la salle des banquets du procès tant attendu  de Thomas Sankara, chef de la révolution burkinabè assassiné le 15 octobre 1987. On devrait être fixé aujourd’hui.

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Coup d’Etat au Soudan : Bras de fer meurtrier à Khartoum

Près d’une semaine après le nouveau coup d’Etat au Soudan, la rue ne décolère pas contre le général Abdel Fattah al-Burhan et sa junte. Au contraire, les manifestations de rue s’intensifient, notamment à Khartoum. La répression aussi : dispersion musclée des croquants à l’aide de grenades lacrymogènes, de tirs à balles réelles et de multiples arrestations.

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Restitution des œuvres d’art africaines : Chronique d’un retour au pays natal

 

Sans doute figées dans leur éternité immuable, elles n’espéraient pas revoir un  jour la terre qui les a vues naître. Et pourtant dans deux semaines, précisément le 9 novembre 2021, quand l’acte de transfert aura été signé à l’Elysée en présence des présidents Emmanuel Macron et Patrice Talon, 26 trésors royaux d’Abomey seront restitués au Bénin.

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Coup d’Etat au Soudan : Le général al-Burhan va-t-il battre en retraite ?

 

En terrassant le despote Omar el-Béchir le 11 avril 2019 après de longues semaines de manifestations, les Forces de la liberté et du changement pensaient sans doute avoir fait le plus dur. Hélas, elles ne sont pas au bout de leur peine, et depuis le lundi 25 octobre, elles sont obligées de remonter aux barricades.

 

 

Tirant prétexte des divisions entre civils qui menaceraient la sécurité de l’Etat, le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée et président du Conseil de souveraineté, a en effet écarté le Premier ministre, Abdallah Hamdok, et de nombreux autres responsables dont le seul crime est de ne pas porter un treillis, s’imposant ainsi comme l’unique patron du pays alors même qu’en novembre il devait passer la main à l’aile civile.

 

 

Vu le timing assez troublant autant que sont spécieux les arguments avancés par le putschiste qui, dans un discours prononcé hier, a rejeté toute la responsabilité du coup d’Etat sur les civils, il s’en lave les mains tachées du sang des protestataires qui manifestaient contre sa prise du pouvoir. L’étrange paradoxe d’Abdel Fattah al-Burhan, c’est de se maintenir au pouvoir alors qu’il a dissous le Conseil national de transition dont il est pourtant un des membres.

 

 

Là où on s’étrangle littéralement, c’est quand dans son allocution plutôt surréaliste, il présente pratiquement son chef du gouvernement comme son commensal : « Il est chez moi, je mange, veille avec lui. Nous l’avons sorti de sa maison pour sa propre sécurité ». Drôle de protecteur s’il en est puisque la principale menace pour la sécurité d’Hamdok en réalité, c’est son geôlier. Au moment où nous tracions ces lignes, nous avons appris que les militaires ont finalement ramené le premier ministre chez lui.

 

En tout cas il sera difficile au putschiste de Khartoum de faire avaler des couleuvres aux Soudanais et surtout pas à la communauté internationale qui compte bien lui faire rendre gorge.

 

Après les condamnations de principe qui ont accueilli tout de suite le pronunciamiento, le Conseil de sécurité s’est réuni hier pour se pencher sur le cas soudanais, et les Etats-Unis ont d’ores et déjà décidé de suspendre leur aide au Soudan. Washington avait, rappelons-le, promis de soutenir la transition à hauteur de 700 millions de dollars. Un joli paquet dont le pays aura du mal à se passer. Cela, d’autant plus qu’aux tensions se sont ajoutés d’inextricables problèmes sociopolitiques qui ont contribué à exacerber la crise. Le front intérieur lui aussi se mobilise, appelant à une grève générale, excepté dans certains secteurs d’activités vitaux comme les boulangeries, pour ne pas affamer davantage des populations qui avaient déjà du mal à se nourrir.

 

 

Il faut espérer que la conjonction de toutes ces pressions intérieures et extérieures obligera le général à battre en retraite, même si rien n’est moins sûr, car si les bidasses soudanais ont de nombreux détracteurs, ils comptent aussi de précieux soutiens et alliés à l’image de l’Arabie Saoudite et d’Israël.          

 

 

 

D. Evariste Ouédraogo

 

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Conférence sur la stabilisation de la Libye : Pourvu que la montagne n’accouche pas d’une souris !

L’hôtel Corinthia de Tripoli a fait le plein de son monde toute la journée d’hier 21 octobre. Ministres, diplomates, fonctionnaires internationaux, politiques et chefs de guerre libyens, ils étaient en effet plus d’une centaine de conférenciers à se pencher sur les voies et moyens de renforcer la stabilisation de la Libye pour enfin sortir le pays du chaos dans lequel il se démène depuis la chute du pouvoir de Mouammar Kadhafi il y a 10 ans.

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Mort de Kadhafi : Dix ans après, toujours le chaos

 

Hier, cela faisait 10 ans, jour pour jour, que le cortège en fuite du colonel Mouammar Kadhafi était pris pour cible au cours d’un raid mené par l’Otan, notamment des Français et des Britanniques. Grièvement blessé, Kadhafi sera longuement malmené par les rebelles du Conseil national de transition (CNT), devenus les maîtres du pays, et rendra l’âme dans des circonstances encore troubles.

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Mort Colin Powell : Mission de non-retour pour un général du mensonge

Je vous le dis franco : en août 1990, quand la grande Amérique décidait d’attaquer la petite Irak sous le spécieux prétexte qu’elle fait partie de l’axe du Mal et détenait des armes de destruction massive, dans nos têtes d’étudiants de l’époque, le méchant, c’était Bush, et le brave, Saddam ; lui qui ne voulait pas se laisser conter par les puissants du moment.

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